sans une goutte de sang [octobre]

Les faux ont désertés l’front, ici désormais c’est la guerre,
les hommes forment des armée et combattent au fin fond d’la terre,
mais moi j’suis pas terre a terre, car j’ai trop squatté les images,
trop d’imagination pour m’faire sortir de ma propre cage,

mes propos cachent, une vraie sensibilité croissante,
les soir je tache de m’évader, sous la lumière du croissant,
crois en mon expérience, et les bruits d’pompes dans l’nez,
quand faut courir je court et j’hésiterais pas a t’emmener,

j’t’emmènerais au vent, je te parlerais souvent,
car les mots sont importants, tant, l’émotion est portante,
el soutient, elle maintient, retient le bien cousin,
si tu vas marcher sur l’oursin j’pos ‘rais pour toi un p’tit coussin,

écoute moi bien, le rap c’est mon écusson,
mais les mecs qui sont dans l’tripe sussons, c’est dans la trappe qu’ils finiront,
et si j’en attrape un... bah j’le tape au bal trape,
et j’me frais sur’ment défoncer car a la muscu je traine ap’,

ecoute, ma vie c’est pas d’la merde, mais je veux pas qu’on marche dessus,
et si j’suis déçut d’moi j’rentrerais dans la marche sans changer d’point d’vu,
m’fondrait dans la masse pour me mettre aux rimes guerrières,
et puis niker les tass qui parlent parlent mal par derriere

et Je pleur des larmes de feu, maintenant ma colère s’agite,
j’retrouve plus la bâche sous laquelle mon bonheur s’abrite,
ma hargne s’ébruite, mes sentiments en prennent un coup,
Marianne me saute au coup, paranoïa au rendez-vous,

et rendez-vous comptes? sans formation d’comptable,
on n’fait que régler ses comptes, d’une manière lamentable,
et sa parait rentable, qu’un rappeur s’prenne pour un vendal,
quand le beat part ils sortent autant d’connerie que Jean-claude vendam,

je n’vend pas mon arme, j’vend que mon rap parcke c’est mon seul art,
mon ventre mes larmes, quelques coup d’lames, pour faire du dollar,
et m’compare pas a ben Laden, ou bien même au mollah Omar,
mon islam ne prône pas la haine, c’est pas du mollard de tolard,

si j'fais d’la tôle comme Nelson, c’est qu’la con’rie du monde est la,
seule catastrophe, dont les infos ne parlent pas,
si je parle tout bas, c’est qu’les RG me pensent coupable,
et si le coup part, ce sr’a bien sur Ramsine sur l’trottoir